Type de texte | source |
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Titre | Le Prince déguisé |
Auteurs | Scudéry, Georges de |
Date de rédaction | |
Date de publication originale | 1635 |
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, Avis au lecteur
Sache donc qu’en te le montrant, je me suis caché le pinceau dans la main, derrière les rideaux comme Appelle, résolu de corriger mes défauts par ta connaissance, et de me défaire de cet amour-propre qui nous fait croire beau tout ce que nous faisons, et ce qui bien souvent ne l’est pas. Mais de grâce, sois juge équitable, fais que ta censure sois fille de la Charité, et non pas de l’Envie ; et surtout examine-toi pour m’examiner ; juge-toi pour me juger ; connais tes forces pour voir ma faiblesse, et ne te mêle que de ce que tu fais bien : autrement je me montrerai comme ce fameux Peintre, pour te dire : « Ne sutor ultra crepidam ».
Dans :Apelle et le cordonnier(Lien)
, Dédicace à Anne-Geneviève de Bourbon-Condé
Mademoiselle, Si je ne craignais de passer au delà des bornes ordinaires d’une lettre, j’imiterais ce fameux peintre, qui de toutes les beautés de la Grèce, forma cette rare Vénus, de qui l’estime dure encore en la mémoire des hommes. Je dirais tout ce que les autres ont dit : je donnerais à votre gloire toutes les louanges qu’ils ont données ; et je vous ferais ne couronne de toutes les belles fleurs que le Parnasse a produites.
Dans :Apelle, Vénus anadyomène
(Lien)